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appunti sulle "Questions sur un corpus"
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OUTILS POUR L'ANALYSE
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Travailler sur un corpus
Le corpus est la plupart du temps composé de textes d'auteurs extraits d'œuvres littéraires ou d'ouvrages critiques, mais vous pouvez y trouver parfois des images (caricatures, tableaux, etc). Les questions reposent sur l'ensemble du corpus. Elles sont toujours en lien avec un ou deux objets d'étude que vous avez travaillés en classe. L'exercice vous demande d'établir des comparaisons, des confrontations ou des analyses sur un aspect précis des textes. Vos réponses doivent synthétiques et non analytiques, ce qui veut dire que vous ne devez pas étudier les textes un à un, mais proposer une réponse pour l'ensemble des textes (à moins qu'une question ne porte exclusivement que sur un texte). Les enjeux de l'exercice Très souvent, elles attirent votre attention sur des éléments précis du texte : -soit sur le sens des textes (« Expliquez les différentes morales », « Quel type de personnage Harpagon incarne-t-il ? ») -soit sur les enjeux (« Quelles sont les dénonciations effectuées par les auteurs ? », « Quelles sont les différentes conceptions de la poésie dans les textes ? », « Confrontez les différentes visions du monde dans ces textes », « En quoi le tableau du document C éclaire-t-il les eux tirades du corpus ? ») -soit sur la forme (« quel est le genre commun aux textes présentés ? », ou « En quoi ces textes appartiennent-ils au genre romanesque ? », « Quel est le registre dominant ? ») -soit sur un genre précis (« A quoi servent les didascalies dans les textes ? », « Quels sont les différents points de vue utilisés ? ») -soit sur la langue (« Relevez et étudiez les images dans ces textes », « Comment se développe l'image présente dans les textes A et C », « Quelle est la situation d'énonciation dans les différents textes ? »). Les questions vous aident à avoir une approche globale, synthétique des textes du corpus. Le plus difficile est d'associer l'analyse (détaillée mais non exhaustive) et une réflexion d'ensemble sur une problématique donnée. La rédaction de votre réponse organisée La règle d'or : la clarté ! Pour chaque question/réponse vous devez commencer par une phrase d'introduction : Elle consiste selon les cas soit à donner l'idée directrice de votre développement (« Il apparaît que le registre tragique dans les textes est dominant », « les didascalies jouent plusieurs rôles », « la vision du monde dans les textes est très différente ») soit à présenter le phénomène que vous allez étudier (« les métaphores sont nombreuses dans ces textes », « la situation d'énonciation est très originale »). Ensuite vient le développement de la réponse. En plusieurs paragraphes quand il y a plusieurs points à aborder : les différents rôles des didascalies, les points sur lesquelles les visions du monde s'opposent, les différents outils qui justifient le registre tragique, l'utilisation du présent dans les textes, etc. A chaque argument, observation doivent être associés un ou plusieurs exemples analysés et interprétés. Un relevé ne sert à rien, il faut le commenter. Là intervient l'exercice de la comparaison, de la confrontation, de l'analyse. Veillez à noter correctement les lignes/vers pour que le correcteur s'y retrouve. Rien de plus agaçant et stérile qu'un catalogue imprécis sans aucune interprétation. Vous devez vous montrer rigoureux et réfléchis. C'est l'un des enjeux de cet exercice. Enfin, une phrase bilan, courte, rappelle l'enjeu de la question, et vous concluez sur l'originalité de la question (pertinence d'une étude comparative, de l'utilisation des didascalies, d'une situation d'énonciation, d'un registre en particulier, etc.). Ecueils à éviter -Foncer tête la première sur les textes, prendre son stylo et faire une étude très détaillée (cela relève du commentaire) -Prendre les textes un à un et les commenter -Ne pas cerner l'enjeu de la question, c'est-à-dire ne pas voir ce qui est attendu. Si on parle de registre, il faut étudier le vocabulaire, les figures de style, les temps, le thème du texte, et ne pas s'attacher uniquement qu'à l'un de ces aspects, si on demande de comparer des textes il faut réfléchir à des points de comparaison et ne pas faire le catalogue détaille des textes proposés. -Se contenter d'une réponse en 5 lignes. Même si la réponse vous paraît évidente, n'oubliez pas que c'est un exercice à la fois d'analyse et de synthèse, ne privilégiez pas que la synthèse (sans exemple, sans citation commentée). |
METHODE |
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CLIC ci-contre ( sur le PDF) pour lire la Nouvelle Héloise de Rousseau ( texte intégral)
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conseils pour réussir l'épreuve de français
Analyse guidée d'un texte:le portrait
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CONSEILS POUR l'ECRIT
Les emplois du subjonctif, niveau B2
" Le subjonctif est le mode du doute et de l’espérance. Le subjonctif est le mode de l’amour. " Erik Orsenna, Les Chevaliers du Subjonctif
Le subjonctif est un mode personnel (il se conjugue à différentes personnes), qui exprime le souhait, le doute, l’indécision… les actions pas encore réalisées et les attitudes subjectives.
Le mode subjonctif comporte 4 temps verbaux : le présent (que je chante), le passé (que j’aie chanté), l’imparfait (que je chantasse) et le plus que parfait (que j’eusse chanté).
On utilise le subjonctif principalement pour exprimer:
Des sentiments
le doute
le souhait
l’ordre
le jugement impersonnel
Il est improbable
J’aimerais
Je veux
Il faut
+ qu’elle sache
le regret
la crainte
Quel dommage
J’ai peur
+ qu’elle ne sache pas
Une opinion
croire
penser
trouver
supposer…
Elle ne croit pas
Elle ne pense pas
Elle n’est pas certaine
+ qu’il accepte
Le but
Pour que
Afin que
De façon que
De sorte que
De peur que…
Je lui ai acheté plusieurs livres
+ pour qu’elle lise à la maison
L'opposition et
la concession
Bien que
Quoique
Encore que
Bien qu’il dise le contraire, il est responsable du conflit
La condition et l’hypothèse
À supposer que
Pourvu que
Pour peu que
En admettant que
Si tant est que
Le groupe prendra le TGV
+ à condition qu’il n’y ait pas de grève à la SNCF.
La temporalité
Jusqu’à ce que
D’ici à ce que
Avant que
En attendant que
J’irai boire un verre
+ en attendant qu’il finisse.
La cause
De peur que
De crainte que
Ce n’est pas que…mais
Il a changé d’avis
+ de peur qu’elle refuse son voyage
exercices ici
" Le subjonctif est le mode du doute et de l’espérance. Le subjonctif est le mode de l’amour. " Erik Orsenna, Les Chevaliers du Subjonctif
Le subjonctif est un mode personnel (il se conjugue à différentes personnes), qui exprime le souhait, le doute, l’indécision… les actions pas encore réalisées et les attitudes subjectives.
Le mode subjonctif comporte 4 temps verbaux : le présent (que je chante), le passé (que j’aie chanté), l’imparfait (que je chantasse) et le plus que parfait (que j’eusse chanté).
On utilise le subjonctif principalement pour exprimer:
Des sentiments
le doute
le souhait
l’ordre
le jugement impersonnel
Il est improbable
J’aimerais
Je veux
Il faut
+ qu’elle sache
le regret
la crainte
Quel dommage
J’ai peur
+ qu’elle ne sache pas
Une opinion
croire
penser
trouver
supposer…
Elle ne croit pas
Elle ne pense pas
Elle n’est pas certaine
+ qu’il accepte
Le but
Pour que
Afin que
De façon que
De sorte que
De peur que…
Je lui ai acheté plusieurs livres
+ pour qu’elle lise à la maison
L'opposition et
la concession
Bien que
Quoique
Encore que
Bien qu’il dise le contraire, il est responsable du conflit
La condition et l’hypothèse
À supposer que
Pourvu que
Pour peu que
En admettant que
Si tant est que
Le groupe prendra le TGV
+ à condition qu’il n’y ait pas de grève à la SNCF.
La temporalité
Jusqu’à ce que
D’ici à ce que
Avant que
En attendant que
J’irai boire un verre
+ en attendant qu’il finisse.
La cause
De peur que
De crainte que
Ce n’est pas que…mais
Il a changé d’avis
+ de peur qu’elle refuse son voyage
exercices ici
...encore..La méthodologie!
texte et questions Le texte : Lisez-le d'abord deux fois sans regarder les questions pour commencer à prélever les informations essentielles et comprendre de quoi il parle (thème).
Repérez les personnages (qui : noms, relations), le lieu (où) et l'époque (quand) de l'action, le temps (présent/passé simple) et la personne utilisée principalement (1ère/3ème). Attention, dans le cas d'un texte à la première personne, vérifiez à l'aide du paratexte (titre, nom de l'auteur) s'il s'agit ou non d'une autobiographie.
A la deuxième lecture, ayez en main un crayon pour souligner ce qui vous paraît important ou peu clair.
La plupart des sujets sont tirés de textes narratifs : nouvelles, romans, textes autobiographiques...
Les questions : Les questions qui vous sont posées à la suite du texte vous aident à trouver la signification du texte, elles suivent une progression qu'il faut dans un premier temps respecter.
Ces questions peuvent porter notamment sur la grammaire, le vocabulaire ou l'écriture du passage à commenter.
Il y a généralement deux ou trois grandes parties.
Lisez-les toutes et essayez de bien comprendre ce que l'on vous demande dans chacune d'entre elles. Soyez en particulier vigilants si deux questions vous semblent très proches.
N'oubliez ni de mettre les guillemets ni d'indiquer les lignes lorsque vous êtes amenés à citer le texte, même un seul mot de celui-ci.
Les questions de grammaire les plus fréquentes :
- Les modes et les temps verbaux : vous devez particulièrement savoir différencier les temps du passé et reconnaître les modes conditionnel, subjonctif et impératif.
- Les valeurs des temps verbaux : le plus souvent celles du présent, de l'imparfait ou du passé simple mais il peut y avoir aussi les valeurs des temps composés (passé composé ou plus que parfait).
- La nature et/ou la fonction de : mots, groupes nominaux, propositions.
- le discours rapporté : vous devez reconnaître le discours direct et indirect et pouvoir en justifier l'emploi.
Les questions de vocabulaire les plus fréquentes :
Attention : on utilise aussi quelquefois le terme de lexique.
- Des relevés justificatifs : expressions qui indiquent un sentiment, une réaction, etc.
- Des définitions : mots ou expressions (regardez les phrases qui sont autour pour déduire le sens ; cherchez des mots de la même famille)
- Des synonymes : il faut expliquer le sens du mot et donner un autre mot de même nature grammaticale : nom pour nom, adjectif qualificatif pour adjectif qualificatif.
- Des champs lexicaux : il faut relever tous les mots ou expressions dans le texte qui se rapportent à un thème ou à un sentiment donné.
Les questions se rapportant à l'écriture d'un passage :
- Des figures de style : vous devez pouvoir reconnaître en 3ème au moins la comparaison, la métaphore, la personnification ou l'antithèse.
- Des indices de la présence du narrateur (pronoms, adjectifs possessifs, etc.) ou de la situation d'énonciation (indicateurs de temps et de lieu).
- Le genre du texte : roman, théâtre, autobiographie...
- La forme de discours utilisée (ou type de texte) : narratif, descriptif, explicatif, argumentatif...
- quelquefois la tonalité ou registre stylistique ( à ne pas confondre avec les registres/niveaux de langue)
la rédaction Le sujet qui vous est proposé est toujours en rapport avec le texte qui vous a été donné lors de la 1ère partie. Vous avez d'ailleurs le droit de l'avoir avec vous et de le consulter. Lisez ce sujet plusieurs fois et essayez de trouver le lien qui le relie au texte de départ. Cela vous aidera pour votre rédaction.
Déterminez ensuite la situation de communication qui vous est proposée et les formes de discours à utiliser (narratif ? Argumentatif ? Descriptif ?...)
Vous avez droit au dictionnaire, utilisez-le, que ce soit pour chercher un synonyme qui vous évite une répétition, vérifier l'orthographe d'un mot ou l'emploi des prépositions après tel ou tel verbe.
texte et questions Le texte : Lisez-le d'abord deux fois sans regarder les questions pour commencer à prélever les informations essentielles et comprendre de quoi il parle (thème).
Repérez les personnages (qui : noms, relations), le lieu (où) et l'époque (quand) de l'action, le temps (présent/passé simple) et la personne utilisée principalement (1ère/3ème). Attention, dans le cas d'un texte à la première personne, vérifiez à l'aide du paratexte (titre, nom de l'auteur) s'il s'agit ou non d'une autobiographie.
A la deuxième lecture, ayez en main un crayon pour souligner ce qui vous paraît important ou peu clair.
La plupart des sujets sont tirés de textes narratifs : nouvelles, romans, textes autobiographiques...
Les questions : Les questions qui vous sont posées à la suite du texte vous aident à trouver la signification du texte, elles suivent une progression qu'il faut dans un premier temps respecter.
Ces questions peuvent porter notamment sur la grammaire, le vocabulaire ou l'écriture du passage à commenter.
Il y a généralement deux ou trois grandes parties.
Lisez-les toutes et essayez de bien comprendre ce que l'on vous demande dans chacune d'entre elles. Soyez en particulier vigilants si deux questions vous semblent très proches.
N'oubliez ni de mettre les guillemets ni d'indiquer les lignes lorsque vous êtes amenés à citer le texte, même un seul mot de celui-ci.
Les questions de grammaire les plus fréquentes :
- Les modes et les temps verbaux : vous devez particulièrement savoir différencier les temps du passé et reconnaître les modes conditionnel, subjonctif et impératif.
- Les valeurs des temps verbaux : le plus souvent celles du présent, de l'imparfait ou du passé simple mais il peut y avoir aussi les valeurs des temps composés (passé composé ou plus que parfait).
- La nature et/ou la fonction de : mots, groupes nominaux, propositions.
- le discours rapporté : vous devez reconnaître le discours direct et indirect et pouvoir en justifier l'emploi.
Les questions de vocabulaire les plus fréquentes :
Attention : on utilise aussi quelquefois le terme de lexique.
- Des relevés justificatifs : expressions qui indiquent un sentiment, une réaction, etc.
- Des définitions : mots ou expressions (regardez les phrases qui sont autour pour déduire le sens ; cherchez des mots de la même famille)
- Des synonymes : il faut expliquer le sens du mot et donner un autre mot de même nature grammaticale : nom pour nom, adjectif qualificatif pour adjectif qualificatif.
- Des champs lexicaux : il faut relever tous les mots ou expressions dans le texte qui se rapportent à un thème ou à un sentiment donné.
Les questions se rapportant à l'écriture d'un passage :
- Des figures de style : vous devez pouvoir reconnaître en 3ème au moins la comparaison, la métaphore, la personnification ou l'antithèse.
- Des indices de la présence du narrateur (pronoms, adjectifs possessifs, etc.) ou de la situation d'énonciation (indicateurs de temps et de lieu).
- Le genre du texte : roman, théâtre, autobiographie...
- La forme de discours utilisée (ou type de texte) : narratif, descriptif, explicatif, argumentatif...
- quelquefois la tonalité ou registre stylistique ( à ne pas confondre avec les registres/niveaux de langue)
la rédaction Le sujet qui vous est proposé est toujours en rapport avec le texte qui vous a été donné lors de la 1ère partie. Vous avez d'ailleurs le droit de l'avoir avec vous et de le consulter. Lisez ce sujet plusieurs fois et essayez de trouver le lien qui le relie au texte de départ. Cela vous aidera pour votre rédaction.
Déterminez ensuite la situation de communication qui vous est proposée et les formes de discours à utiliser (narratif ? Argumentatif ? Descriptif ?...)
Vous avez droit au dictionnaire, utilisez-le, que ce soit pour chercher un synonyme qui vous évite une répétition, vérifier l'orthographe d'un mot ou l'emploi des prépositions après tel ou tel verbe.
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- Ses différentes combinaisons dans les strophes
Rime continue : quand la rime est toujours la même → AAAA
Rimes plates ou suivies : 2 masculines + 2 féminines (ou l’inverse) → AA BB CC
Ex : Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
Rimes croisées : une masculine et une féminine en alternance (ou l’inverse) → ABAB
Ex : Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Rimes embrassées : → ABBA
Ex : J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs
Je marche sans trouver de bras qui me secourent,
Puisque je ris à peine aux enfants qui m’entourent,
Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs.
Le vers
- La sonorité
L’assonance : répétition d’une ou plusieurs voyelles dans le vers.
Ex : l’élixir de ta bouche où l’amour se pavane
Avec des grondements que prolonge un long râle
L’allitération : répétition d’une ou de plusieurs consonnes dans le vers.
Ex : pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes
Disloqué, de cailloux en cailloux cahoté.
Le flot sur le flot se replie.
- Comment compter les syllabes ?
La syllabe est un groupe formé de consonnes et de voyelles qui se prononce d’une seule émission de voix.
Ex : Pa ∕ ris
De ∕ long ∕ s é ∕ chos
On ∕ cher ∕ che ∕ les ∕ ci ∕ tés ∕ san ∕ s en ∕ voi ∕ r un ∕ seul ∕ mur.
Le e muet : la première difficulté dans le décompte syllabique réside dans le statut du e dit muet, qui parfois est prononcé (compté comme une syllabe), et parfois ne l’est pas.
- Le vers libre
Vers qui ne suivent aucune règle d’alternance.
Ex : Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont
ensanglantées
c’était et je voudrais ne pas m’en souvenir c’était
au déclin de la beauté
- Les différents mètres (vers réguliers les plus courants)
12 syllabes : alexandrin
Ex : O combien d’actions, combien d’exploits célèbres
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténébres
10 syllabes : décasyllabe
Ex : Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d’étoiles vagabondes
8 syllabes : octosyllabe
Ex : Bien sûr nous eûmes des orages…
Vers impaires : 9 syllabes et 7 syllabes appelés ‘ennéasyllabes’ et ‘heptasyllabe’
Ex : De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D’une façon fort civile,
A des reliefs d’ortolans.
- Les pauses obligatoires
La césure : coupure qui sépare deux séquences rythmiques. Dans l’alexandrin, la césure se trouve toujours au milieu du vers. Elle le sépare donc en deux parties de 6 syllabes appelées ‘hémistiches’.
3. La strophe
- Poème continu
Suite ininterrompue de vers de différentes longueurs, de différentes rimes, etc.
- Poèmes en strophes
2 vers : distique 7 vers : septain 12 vers : douzain
3 vers : tercet 8 vers : huitain
4 vers : quatrain 9 vers : nonain
5 vers : quintain 10 vers : dizain
6 vers : sizain 11 vers : onzain
Rimes mêlées ou libres : quand il n’y a pas d’ordre déterminé
Ex : cfr. les fables de La Fontaine
Rime continue : quand la rime est toujours la même → AAAA
Rimes plates ou suivies : 2 masculines + 2 féminines (ou l’inverse) → AA BB CC
Ex : Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! Morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
Rimes croisées : une masculine et une féminine en alternance (ou l’inverse) → ABAB
Ex : Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Rimes embrassées : → ABBA
Ex : J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs
Je marche sans trouver de bras qui me secourent,
Puisque je ris à peine aux enfants qui m’entourent,
Puisque je ne suis plus réjoui par les fleurs.
Le vers
- La sonorité
L’assonance : répétition d’une ou plusieurs voyelles dans le vers.
Ex : l’élixir de ta bouche où l’amour se pavane
Avec des grondements que prolonge un long râle
L’allitération : répétition d’une ou de plusieurs consonnes dans le vers.
Ex : pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes
Disloqué, de cailloux en cailloux cahoté.
Le flot sur le flot se replie.
- Comment compter les syllabes ?
La syllabe est un groupe formé de consonnes et de voyelles qui se prononce d’une seule émission de voix.
Ex : Pa ∕ ris
De ∕ long ∕ s é ∕ chos
On ∕ cher ∕ che ∕ les ∕ ci ∕ tés ∕ san ∕ s en ∕ voi ∕ r un ∕ seul ∕ mur.
Le e muet : la première difficulté dans le décompte syllabique réside dans le statut du e dit muet, qui parfois est prononcé (compté comme une syllabe), et parfois ne l’est pas.
- Le vers libre
Vers qui ne suivent aucune règle d’alternance.
Ex : Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont
ensanglantées
c’était et je voudrais ne pas m’en souvenir c’était
au déclin de la beauté
- Les différents mètres (vers réguliers les plus courants)
12 syllabes : alexandrin
Ex : O combien d’actions, combien d’exploits célèbres
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténébres
10 syllabes : décasyllabe
Ex : Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d’étoiles vagabondes
8 syllabes : octosyllabe
Ex : Bien sûr nous eûmes des orages…
Vers impaires : 9 syllabes et 7 syllabes appelés ‘ennéasyllabes’ et ‘heptasyllabe’
Ex : De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D’une façon fort civile,
A des reliefs d’ortolans.
- Les pauses obligatoires
La césure : coupure qui sépare deux séquences rythmiques. Dans l’alexandrin, la césure se trouve toujours au milieu du vers. Elle le sépare donc en deux parties de 6 syllabes appelées ‘hémistiches’.
3. La strophe
- Poème continu
Suite ininterrompue de vers de différentes longueurs, de différentes rimes, etc.
- Poèmes en strophes
2 vers : distique 7 vers : septain 12 vers : douzain
3 vers : tercet 8 vers : huitain
4 vers : quatrain 9 vers : nonain
5 vers : quintain 10 vers : dizain
6 vers : sizain 11 vers : onzain
Rimes mêlées ou libres : quand il n’y a pas d’ordre déterminé
Ex : cfr. les fables de La Fontaine